Trop personnel et anxiogene au possible pour toute future maman qui se respecte.
Y’a bien que des imbeciles qui ne changent pas d’avis et surtout, depuis quelques jours, je bondis de lire certains remarques suite a Ce texte de Sophie Helene Lahaye. De commentaires outres par la violence des propos a ceux balayant d’une seule main claque aussi que i§a y a vraiment. Plusieurs personnes qui se peuvent permettre de juger des choses qu’ils n’ont gui?re connu sous pretexte qu’elles paraissent inconcevables. A vous, futurs parents, je vous deconseille de lire cela suit a moins d’aimer vous Realiser peur. J’suis desolee d’exposer la des faits angoissants, mais apres reflexion, votre blog est le i la maison et j’ai besoin aujourd’hui d’en faire ma tribune. A vous qui vous permettez de nier une telle souffrance, voici mon experience. A vous qui avez connu ceci, voila mon temoignage.
Je ne suis gui?re quelqu’un de particulierement branche sur le retour au bio en puissance et le « c’etait mieux avant ». Je suis un individu lambda qui vit avec son temps et qui s’en accommode vraiment bien. Tel est le cas au cours de ma premiere grossesse et rien ne me fera changer d’avis a propos d’une securite que peuvent nous offrir aujourd’hui les hopitaux pour donner naissance a des enfants. Si j’attendais votre premier enfant, j’ai beaucoup lu a propos de l’accouchement. Point particulierement inquietant lorsque nous sommes enceintes. J’ai lu du beau et du merveilleux tel du triste ainsi que l’effrayant. Je sais (et j’en me sens bien heureuse) que la plupart des accouchements se passent impeccablement beaucoup (ne revez nullement, ca fera mal quand meme). Je ne nie pas l’existence de medecins, infirmiers, sages-femmes et nouvelle personnel hospitalier ultra competents tant en gestes que dans l’accompagnement a l’individu.
Mais Afin de ce premier enfant, je n’ai croise qu’une seule des gens la. Les autres ont ete faire mes bourreaux.
Pendant 20 heures.
Alors que j’avais perdu les eaux, J’me suis rendue a la maternite dans l’euphorie la plus totale: j’allais accoucher. Cela allait mettre votre terme a mon statut de baleine echouee d’une part et me faire lire nos joies (enfin) d’la maternite. J’ai meme certains photos qui peuvent prouver que j’etais bien loin d’un quelconque stress au moment d’arriver.
1title0: On sonne a l’interphone et on nous ouvre, nous demandant d’attendre dans une simple salle. Alors on attend. On reste content, on va avoir un bebe, c’est nullement rien. Et on attend bien. Ceci devoile, je n’ai aucun contraction vraiment et les proteges slips de nos jours seront aussi efficaces que des Pampers. La a s’entrouvre et une voix nous demande d’avancer au couloir. Soit. J’suis beaucoup elevee, je fais votre qu’on me dit. Je m’allonge en ayant commande soin d’enlever pantalon et slip, jambes en l’air, on me fait le premier toucher vaginal ma soiree. Tout est normal. On somme mon mari de repartir chez lui pendant qu’on m’installe dans cela ressemble a 1 placard avec un lit mis la a la va-vite. Quelle que soit ou apres tout, il convient attendre, j’attends, mais patienter seule ne m’enchante guere. Pourtant, on nous explique que Mathieu pagina ne POURRA jamais rester. On abdique, je lui dis que ca va aller.
Je ne dors pas, rapport que bien de meme, c’est une histoire de fou votre style de devenir maman au sein d’ deux heures !
Jusqu’a 6h20, personne ne vient me voir et je ne peux pas me lever etant donner que j’habite draguee sous monito (qui se debranche regulierement et que je remets en place seule, donc). Apres avoir eradiquer la foret amazonienne concernant imprimer 1 doppler foetal de 6h, Mathieu refait son apparition. Je lui demande d’appeler quelqu’un, hein, juste Afin de connaitre ou on en est. En outre ca commence a piquer un tantinet au niveau contraction, finalement. « Vous etes a 1 » Ha. On m’autorise a aller me balader un peu mais je rentre assez vite, je suis douillette, ainsi, au moment oi? j’ai l’impression qu’on m’enfonce des banderilles en reins, je prefere grimacer loin d’un public. Il semble 7h20, j’ai soif, mais on me dit qu’il reste desormais interdit de boire. Tant pis. Je me plains d’avoir quand meme legerement mal. Quelqu’un vient me voir et m’injecte en intraveineuse un « petit » calmant. Pour me calmer, ca me calme, je suis a Hawai. Je suis i chaque fois aussi dilatee que l’esprit d’un petainiste, mais on me demande de me lever quand meme parce que je vais tout de meme passer en salle de travail.
« Youhou, ca commence » me dis-je en jouant a la bille de flipper dans le couloir tellement je suis droguee.
C’est la que bien a vraiment commence, effectivement.
« Bon, il faut vous provoquer les contractions pour que votre soit plus pratique ». Je n’y connais que dalle, ils savent votre qu’ils font, hein, c’est un taf. Joie des ocytocines qui m’emplissent de une telle sensation incroyable de ne plus rien maitriser. En 30 minutes, j’ai des contractions qui ne rentrent aussi plus au petit ecran qui tente tant bien que en gali?re a les enregistrer.
Je suis ligotee au monito et Mathieu m’asperge d’un brumisateur que J’me felicite d’avoir achete en version geante.
J’ai mal. Tres. Mes contractions fusent toutes les minutes au point culminant. Je hurle legerement, j’habite legerement perdue aussi. La peridurale me semble une excellente option.
On me fait donc assoir apres avoir couru apres anesthesiante de service. J’ai les fesses a l’air mais tel tout le monde a deja decouvert l’entree de mon vagin, finalement, je m’en contre-carre.
« Faites le dos rond ».
Je n’y arrive jamais, rapport que j’ai 60 secondes Afin de trouver cette position avant que le pic ne reprenne ses droits.
On m’engueule. Je ne fais jamais d’effort. AUCUN. J’exagere aussi.
Je sers les dents et je sens l’aiguille me rentrer au dos. Je jure a qui veut l’entendre que j’aime ce sentiment de futur soulagement en sentant le liquide anesthesiant passer le long du dos dans le tube relie au catheter.
